La guerre de Syrie remet en cause lâordre mondial unipolaire
7 avril 2018 Robert Bibeau
Par Elijah Magnier Le 2.04.2018. Sur Le Grand Soir.
Elijah Magnier a publiĂ© aujourdâhui un article en trois parties sur la guerre contre la Syrie et son rĂŽle dans la compĂ©tition politique internationale :
Les Etats-Unis accepteront-ils leur dĂ©faite ou vont-ils dĂ©fier lâours russe et le dragon chinois ?
Partie 1, 2, 3 (en anglais).
La premiÚre partie décrit la situation actuelle sur les différents fronts en Syrie, et les développements ultérieurs les plus probables. Le gouvernement syrien est en train de gagner la guerre. Le général Votel de CentCom a reconnu que la stratégie américaine en Syrie avait échoué. Voilà la conclusion de Magnier à cette premiÚre partie :
Les Etats-Unis ont perdu la « bataille extrĂȘme » â ils se sont rĂ©vĂ©lĂ©s incapables dâatteindre leur objectif de « changement de rĂ©gime » en Syrie. Lâours russe sâest rĂ©veillĂ© de sa longue hibernation lorsquâil a rĂ©alisĂ© que les Etats-Unis essayaient de lâisoler. Moscou sâest rapprochĂ© le dragon chinois, qui partage lâobjectif de la Russie dâĂ©liminer tous les extrĂ©mistes et les terroristes djihadistes en Syrie.
La Russie et la Chine travaillent maintenant en Ă©troite collaboration pour modifier lâordre unilatĂ©ral et mettre fin Ă la domination des Ătats-Unis sur le monde entier.
La deuxiĂšme partie examine lâĂ©volution des relations entre les Ătats-Unis et la Russie au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, et le rĂŽle que les politiques Ă©tasuniennes de « changement de rĂ©gime » en Europe de lâEst et au Moyen-Orient y ont jouĂ©. Lâattaque Ă©tasunienne contre la Syrie sâinscrivait dans le cadre dâun dĂ©fi plus large Ă la Russie. Elle a donnĂ© naissance Ă une nouvelle coalition qui sâoppose maintenant aux mouvements Ă©tasuniens :
Obama a vu lâĂtat islamique se dĂ©velopper en Irak et sâinstaller en Syrie, il lâa regardĂ© occuper lâIrak, il a laissĂ© les djihadistes se rendre au Moyen-Orient, il a ouvert toutes les prisons saoudiennes Ă condition que les extrĂ©mistes djihadistes qui y Ă©taient emprisonnĂ©s soient expĂ©diĂ©s en Syrie. Pendant une annĂ©e entiĂšre, malgrĂ© « 70 pays rĂ©unis dans une coalition luttant contre lâEI » en Syrie, le groupe EI a augmentĂ© son emprise et ses revenus en vendant des quantitĂ©s croissantes de pĂ©trole. Tout cela pour arrĂȘter lâIran et la Russie, crĂ©er des Ătats faillis (comme en Libye) et faire se battre les musulmans entre eux.
Mais Moscou, PĂ©kin et TĂ©hĂ©ran savaient quâil fallait arrĂȘter les djihadistes au Levant avant quâils nâarrivent dans leur propre pays.
âŠ
La Syrie ne sera pas une autre Libye et la Russie, et la Chine ainsi que lâIran ont dĂ©cidĂ© que la domination unilatĂ©rale des Ătats-Unis sâarrĂȘterait une bonne fois pour toutes aux portes du Levant
La troisiĂšme partie donne une vue dâensemble encore plus large et montre comment la Chine et la coopĂ©ration russo-chinoise parviennent Ă remettre en cause la domination unilatĂ©rale des Ătats-Unis sur le globe :
Pendant que les Etats-Unis vendaient pour 110 milliards de dollars dâarmes Ă lâArabie Saoudite pour tuer davantage de YĂ©mĂ©nites et menacer ses voisins (Qatar, Syrie et Iran), la Russie a signĂ© des contrats pour 10 ans avec la Chine pour 600 milliards de dollars, et avec lâIran pour 400 milliards de dollars. De plus, la Chine a signĂ© avec lâIran des contrats dâune valeur de 400 milliards de dollars. Ces contrats portent sur la coopĂ©ration Ă©conomique, les Ă©changes Ă©nergĂ©tiques ; ils sont les prĂ©mices dâun avenir Ă©conomique de trĂšs haut niveau pour ces pays bientĂŽt libĂ©rĂ©s de la domination amĂ©ricaine.
Les Ătats-Unis croient quâils peuvent isoler la Russie, la Chine et lâIran : la Russie a une frontiĂšre de 7 000 kilomĂštres avec la Chine, lâIran nâest pas lâIrak, et la Syrie nâest pas lâAfghanistan. En Syrie, il a Ă©tĂ© mis fin Ă la fatalitĂ© dâun monde gouvernĂ© unilatĂ©ralement par un empire hĂ©gĂ©monique. DĂ©sormais le monde avance vers le pluralisme.
La grande question est celle-ci : Washington est-il prĂȘt Ă accepter sa dĂ©faite, Ă reconnaĂźtre quâil a perdu son contrĂŽle sur le monde, et Ă se retirer de Syrie ?
En recevant rĂ©cemment le dirigeant nord-corĂ©en Kim Yong-un Ă PĂ©kin, la Chine a remis en cause le rĂŽle prĂ©pondĂ©rant des Ătats-Unis dans les discussions sur la CorĂ©e du Nord. Il nây aura pas de solution unipolaire de ce conflit â ni par des pourparlers, ni par la guerre. Un conflit au sujet de la CorĂ©e pourrait rapidement supplanter le conflit en Syrie en termes dâampleur et de consĂ©quences potentielles. Dans le contexte mondial, la guerre contre la Syrie nâest quâun point de dĂ©part. Ce sera probablement en CorĂ©e, et peut-ĂȘtre Ă TaĂŻwan, que se livrera la vĂ©ritable bataille entre lâordre unilatĂ©ral et lâordre multilatĂ©ral.
Moon of Alabama
« Les Etats-Unis accepteront-ils leur dĂ©faite ou vont-ils dĂ©fier lâours russe et le dragon chinois ? »
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Posted on 28/03/2018 by Elijah J Magnier
Published here: via @alraimediagroup
Damascus â from Elijah J. Magnier: @ejmalrai
Following the liberation of eastern Ghouta from the jihadists, and their departure to the northern city of Idlib under al-Qaeda and Turkish control, the city of Duma is now engaged in negotiations with the Russian side to find a way out for the militants of the âArmy of Islamâ (Jaish al-Islam). These militants fought against many jihadists and rebels and have therefore no remaining friends in the Syrian arena. However, this negotiation has become a tactical detail because the capital, Damascus, has become safe and is no longer exposed to daily shelling as was the case before the liberation of Ghouta.
AprĂšs la libĂ©ration du Ghouta orientale depuis les djihadistes et leur dĂ©part pour la ville du Nord de Idlib sous al-QaĂŻda et le contrĂŽle turc, la ville de la Douma est maintenant engagĂ© des nĂ©gociations avec la partie russe Ă trouver un moyen pour les militants de le « armĂ©e de lâIslam » (Jaish al-Islam). Ces militants ont luttĂ© contre de nombreux djihadistes et rebelles et nâont donc pas dâautres amis dans lâarĂšne syrien. Toutefois, cette nĂ©gociation est devenu un dĂ©tail tactique, car Damas, la capitale, est devenu sĂ»re et est nâest plus exposĂ©e Ă des bombardements quotidiens, comme ce fut le cas avant la libĂ©ration de Ghouta.
What next?
The Yarmouk Camp and al-Hajar al-Aswad:
The elimination of the âIslamic Stateâ group (ISIS) and the remnants of al-Qaeda in the Yarmouk camp and the nearby area of al-Hajar al-Aswad, south of Damascus, is also a tactical detail because there is no way out for these militants, trapped on all sides : the liberation of the area is not an issue.
The Syrian Steppe (al-Badiya):
In the Syrian steppes (al-Badiya), ISIS has still a pocket that the Syrian army is expecting to deal with this summer. This area is also totally besieged, ISIS can go nowhere and, while waiting, its willpower and morale are deteriorating and reaching a minimum level.
Le Camp de Yarmouk et al-Hajar al-Aswad :
lâĂ©limination du groupe « Etat islamique » (ISIS) et les restes dâal-QaĂŻda dans le camp de Yarmouk et les environs dâal-Hajar al-Aswad, au sud de Damas, est Ă©galement un dĂ©tail tactique car il nâexiste aucun moyen sur pour ces les militants, pris au piĂšge de tous les cĂŽtĂ©s : la libĂ©ration de la zone nâest pas un problĂšme.
La Steppe syrienne (al-Badiya) : dans la steppe syrienne (al-Badiya), ISIS a toujours une poche que lâarmĂ©e syrienne sâattend Ă faire face Ă cet Ă©tĂ©. Cette zone est aussi totalement assiĂ©gĂ©e, ISIS peut aller nulle part et, en attendant, sa volontĂ© et le moral sont dĂ©tĂ©riore et atteindre un niveau minimal.
Idlib and al-Qaeda:
As for the city of Idlib where the various opposition and jihadist forces are multiplying, the latter remain in a permanent power struggle that eats at each other. They will not be able to manage the presence of different nationalities and creeds opposing each other in one city. Therefore, the role of Turkey will be crucial in manoeuvring control in this area and prevent infighting among jihadists or even eliminate those unwilling to submit to Ankaraâs policy.
The Turkish occupation forces:
The Turkish presence in the north-west and north-central has become inevitable. A long term but very slow and inconsistent battle is expected between the Turkish and Syrian states. It is natural in the circumstances to expect a threat and counter-threat by both governments.
Idlib et al-Qaeda:
Quant Ă la ville dâIdlib, oĂč les diffĂ©rentes forces de lâopposition et les djihadistes sont multiplient, ce dernier reste une lutte de pouvoir permanent qui mange les uns les autres. Ils ne seront pas en mesure de gĂ©rer la prĂ©sence de diffĂ©rentes nationalitĂ©s et confessions sâopposant Ă lâautre dans une seule ville. Donc, le rĂŽle de la Turquie sera cruciale en manoeuvres de contrĂŽle dans ce domaine et Ă©viter les luttes intestines entre les djihadistes ou mĂȘme dâĂ©liminer ceux qui refusent de se soumettre Ă la politique dâAnkara.
Les forces dâoccupation turques :
la prĂ©sence turque dans le Nord-Ouest et le centre-nord est devenu inĂ©vitable. Une bataille incompatible et Ă long terme mais trĂšs lent est prĂ©vu entre les Ătats turque et syrienne. Il est naturel dans les circonstances dâattendre une menace et lutte contre la menace par les deux gouvernements.
If Damascus decides to opt for war against Turkey, it must deal with this issue without counting on its allies. Neither Russia nor Iran want a military confrontation with the Turkish army.Syria has the right to demand the restoration of its territory through diplomatic means first and then put pressure on Ankara through its allies and friends. The use of military force as a solution could then be adopted by Damascus as a final attempt to regain its territory in extremis.
Russia may be tempted to intervene diplomatically and find a solution between Damascus and Ankara if indeed Moscowâs aim is that it expects its forces to co-exist with the Syrian Army in a peaceful Syria.
Si Damas dĂ©cide dâopter pour la guerre contre la Turquie, il faut traiter cette question sans compter sur ses alliĂ©s. Ni la Russie ni lâIran veulent une confrontation militaire avec lâarmĂ©e turque. La Syrie a le droit dâexiger la restauration de son territoire par des moyens diplomatiques tout dâabord, et ensuite, mettre la pression sur Ankara par le biais de ses alliĂ©s et amis. Lâutilisation de la force militaire comme solution pourrait ensuite adoptĂ©e par Damas comme une ultime tentative de retrouver son territoire en extremis. La Russie peut-ĂȘtre ĂȘtre tentĂ©e dâintervenir diplomatiquement et de trouver une solution entre Damas et Ankara si en effet le but de Moscou est quâelle attend ses forces Ă co-exister avec lâarmĂ©e syrienne dans une Syrie Pacifique.
US occupation forces in Deir-Ezzour and al-Hasaka:
US forces remain in the north-east (almost 24% of the total Syrian territories under the US armyâs control), with a large ISIS pocket protected by Washington at the present time âfor undeclared reasons and objectivesâ. ISIS is deployed on the Syrian-Iraqi borders and conducts a « normal life » as they show in propaganda media adverts. Moreover, ISIS militants carry out insurgency attacks against the Syrian and the Iraqi Armies from both sides of the borders they are very familiar with.
It is most unlikely for the US forces to leave anytime soon unless forced to by insurgency attacks. They would want to avoid major casualties if and when the environment in which they exist becomes hostile.
Washington has proved it is capable of bearing losses, in Iraq. It remained despite the loss of about 4,500 troops and officers. As the ex-US Secretary of State James Baker said: âAmerica will go to war in the Middle East if necessary to control energy sources.â
Les forces américaines aux Deir-Ezzour et al-Hasaka:
Les forces amĂ©ricaines restent dans le nord-est (prĂšs de 24 % des territoires syriens totales sous contrĂŽle de lâarmĂ©e amĂ©ricaine), avec une grande poche Ă ISIS protĂ©gĂ©e par Washington Ă lâheure actuelle « pour des raisons non dĂ©clarĂ©es et objectifs ». ISIS est dĂ©ployĂ©e Ă la frontiĂšre syrienne-iraquienne et mĂšne une « vie normale », car ils montrent dans la propagande mĂ©diatique annonces. Par ailleurs, des militants de ISIS mener des attaques de lâinsurrection contre le syrien et les armĂ©es irakiennes des deux cĂŽtĂ©s des frontiĂšres, ils sont trĂšs familiers avec. Il est peu probable pour les forces amĂ©ricaines de quitter nâimporte quand bientĂŽt Ă moins obligĂ©s par les attaques de lâinsurrection. Ils voudraient Ă©viter les grandes pertes lorsque lâenvironnement dans lequel ils existent devient hostile. Washington a prouvĂ© qu’il est capable de supporter les pertes, en Irak. Il est restĂ©, malgrĂ© la perte dâenviron 4 500 soldats et officiers. Comme SecrĂ©taire dâĂtat James Baker des Ătats-Unis a dĂ©clarĂ© : « LâAmĂ©rique ira Ă la guerre au Moyen-Orient si nĂ©cessaire au contrĂŽle des sources dâĂ©nergie. »
Indeed, in Syria, there are energy resources (oil and gas) under US control which amount to about 13 percent of the total Syrian stock. In addition, the US presence makes it easier for Israel to use a US established airport in north-east Syria as a hub on the Syrian-Iraqi border.
The United States can also reshuffle the situation in Iraq, Syria and Turkey to threaten all these countries with a possible âKurdish stateâ since the local Kurds are those protecting and acting like US proxies. Even though, it is an unlikely scenario and the Kurds are expected to be abandoned by the US forces at a certain point and left to their destiny sometime in the future.
However, the US goals in occupied Syrian territory go against all the bordering countries and this may influence the duration of the US presence. There is no doubt that the US occupation of Syrian territory is very disturbing to the anti-American axis and is considered as a âpoisonous thornâ in the Levant.
En effet, en Syrie, il sont a des ressources Ă©nergĂ©tiques (pĂ©trole et gaz) sous contrĂŽle des Ătats-Unis qui sâĂ©lĂšvent Ă environ 13 pour cent de la population syrienne. En outre, la prĂ©sence amĂ©ricaine rend plus facile pour IsraĂ«l dâutiliser un aĂ©roport amĂ©ricain Ă©tabli en Syrie au nord-est comme une plaque tournante sur la frontiĂšre syrienne-irakienne.
Les Etats-Unis peuvent Ă©galement remaniement la situation en Irak, Syrie et Turquie menacer tous ces pays avec un « Etat kurde » possible depuis les Kurdes les sont ceux qui protĂšgent et agissant comme mandataires des Etats-Unis. MĂȘme si, câest un scĂ©nario improbable et les Kurdes sont censĂ©s ĂȘtre abandonnĂ©s par les forces amĂ©ricaines Ă un moment donnĂ© et laissĂ© Ă leur destin dans le futur.
Toutefois, les objectifs amĂ©ricains en territoire syrien occupĂ© vont Ă lâencontre de tous les pays riverains, et cela peut influencer la durĂ©e de la prĂ©sence amĂ©ricaine. Il nây a aucun doute que lâoccupation amĂ©ricaine du territoire syrien est trĂšs inquiĂ©tante pour lâaxe anti-amĂ©ricain et est considĂ©rĂ©e comme une « Ă©pine toxique » dans le Levant.
On the other hand, the existence of ISIS has also become a small detail because it is besieged. It can move freely within the American enclave but cautiously toward its enemies: the Syrian and Iraqi armies. Therefore, it does not have any strategic horizon, especially since the Islamist card failed to change the Iraqi and the Syrian regimes. The âcreative chaosâ installed by the American establishment under the title of âThe New Middle Eastâ has also failed in its hoped for effect.
Daraa and Quneitra:
This does not mean Syria is liberated and that the control of the Syrian state extends over the entire Syrian territory. But there is an important battle coming up in the south of Syria in the Daraa and Quneitra provinces.
En revanche, lâexistence dâISIS est devenu aussi un petit dĂ©tail, parce quâelle est assiĂ©gĂ©e. Il peut se dĂ©placer librement au sein de lâenclave amĂ©ricaine mais prudemment vers ses ennemis : les armĂ©es syrienne et irakienne. Par consĂ©quent, il nâa pas tout horizon stratĂ©gique, surtout depuis la carte islamiste nâa pu changer les rĂ©gimes syriens et irakien. Le « chaos crĂ©atif » installĂ© par lâestablishment amĂ©ricain sous le titre de « The New Middle East » a Ă©galement Ă©chouĂ© dans ses espĂ©rĂ©es pour effet.
Daraa et Quneitra : cela ne signifie pas la Syrie est libĂ©rĂ©e et que le contrĂŽle de lâEtat syrien sâĂ©tend sur lâensemble du territoire syrien. Mais il y a une bataille importante Ă venir dans le sud de la Syrie dans les provinces de Daraa et de Quneitra.
Why is this battle important, and more important than the pocket of ISIS in Yarmouk or the Syrian Steppe, or even more important than the city of Idlib, where Al Qaeda and other groups have gathered in the past two years?
The big dilemma remains for the two southern provinces: Daraa and Quneitra. These two provinces are on the border with Israel in the de-escalation zone agreed between the US, Jordan and the Russian.
But Damascus insists on liberating it with or without Russiaâs approval. The Syrian government would also like to liberate that area which is under al-Qaeda, the rebels plus the one in the control of pro-ISIS militants of âJaish Khaled bin Walidâ .
And of course, as soon as we talk about the Syrian army liberating an al-Qaeda controlled territory, we can as usual expect an avalanche of accusations by the international media where the area will be portrayed as « lived in exclusively by over half a million civilians all defending their homes. »
Pourquoi est cette bataille importante et plus important que la poche dâISIS Ă Yarmouk ou la Steppe syrienne ou plus important encore que la ville dâIdlib, oĂč Al Qaeda et autres groupes sont rĂ©unis au cours des deux derniĂšres annĂ©es ? Le grand dilemme reste pour les deux provinces du Sud : Daraa et Quneitra. Ces deux provinces conviennent Ă la frontiĂšre avec IsraĂ«l dans la zone de la dĂ©sescalade entre les Etats-Unis, la Jordanie et la Russie.
Mais Damas insiste sur la libĂ©ration il avec ou sans lâapprobation de la Russie. Le gouvernement syrien tiens Ă©galement libĂ©rer cette rĂ©gion qui se trouve sous al-QaĂŻda, les rebelles ainsi que celui du contrĂŽle des militants pro-ISIS de « Jaish Khaled bin Walid ».
Et bien sĂ»r, dĂšs que nous parlons de lâarmĂ©e syrienne, libĂ©rant un territoire dâal-QaĂŻda contrĂŽlĂ©e, nous pouvons comme dâhabitude attendre une avalanche dâaccusations par les mĂ©dias internationaux, oĂč la zone sera prĂ©sentĂ©e comme une « habitĂ© exclusivement par plus de la moitiĂ© dâun million civils tout ce que dĂ©fendre leurs maisons. »
This manipulation of and by the media has been going on since the battles for Qusseyr, Qalamoun, Aleppo, Madaya and finally the battle of Ghouta. Washington has instructed the CIA, the Pentagon and the US State Department to use civilian tools with Non Governmental Organisations to raise human rights concern only against those countries who have rejected US dominance. This has been the case since the first day Russia set foot in Syria in September 2015, when it was undermined until the situation of the ground turned in favour of the Syrian government, and this is when serious criticism and attacks began against Russia and against Damascusâs allies in Syria.
For these particular reasons, Daraa must be the priority for the Syrian government to solve. It must initiate the negotiation to clear all militants willing to be dumped in Idlib â the « trash bin » destination where all jihadists are sent to from all the liberated areas of Syria.
Cette manipulation des et par les mĂ©dias sâest passĂ© depuis les batailles de Qusseyr, Qalamoun, Alep, Madaya et enfin la bataille de Ghouta. Washington a demandĂ© Ă la CIA, le Pentagone et le dĂ©partement dâEtat amĂ©ricain Ă utiliser des outils civils avec des Organisations Non gouvernementales pour inquiĂ©ter des droits de lâhomme que contre les pays qui ont rejetĂ© la domination amĂ©ricaine. Cela a Ă©tĂ© le cas depuis la premier jour la Russie mis les pieds en Syrie en septembre 2015, quand il Ă©tait sapĂ©e tant que la situation du sol tournĂ© en faveur du gouvernement syrien, et câest alors que sĂ©rieuses critiques et les attaques ont commencĂ© contre la Russie et contre AlliĂ©s de Damas en Syrie. Pour ces raisons particuliĂšres, Daraa doit ĂȘtre la prioritĂ© pour le gouvernement syrien Ă rĂ©soudre. Il doit entamer la nĂ©gociation pour effacer tous les militants prĂȘts Ă immerger Ă Idlib â la destination « poubelle » oĂč tous les djihadistes sont envoyĂ©s Ă partir de toutes les zones libĂ©rĂ©es de la Syrie.
The US has lost the « extremist battle »- they were incapable of achieving the âregime changeâ objective in Syria. That was the awakening of the Russian bear from its long hibernation who realised how the US was trying to corner it. Moscow also relied on the Chinese dragon, which shares Russiaâs goals to eliminate all extremists and jihadist terrorists in Syria.
Both Russia and China are now working closely to put an end to the uni-polar superpower and thus end US world dominance.
Proof read by: Maurice Brasher
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Les Ătats-Unis a perdu la « bataille dâextrĂ©mistes » – ils ont Ă©tĂ© incapables dâatteindre lâobjectif de « changement de rĂ©gime » en Syrie. CâĂ©tait le rĂ©veil de lâours russe de sa longue hibernation qui rĂ©alisa comment les Ătats-Unis essayait de ce coin. Moscou a Ă©galement invoquĂ© le dragon chinois, qui partage les objectifs de la Russie dâĂ©liminer tous les extrĂ©mistes et les terroristes djihadistes en Syrie.
La Russie et la Chine sont maintenant travaillant en étroite collaboration pour mettre un terme à la superpuissance unipolaire et ainsi mettre fin à la domination mondiale américaine.
La preuve lu par : Maurice Brasher
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In Portuguese:
By @DarioAlok
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Damascus â from Elijah J. Magnier: @ejmalrai
With the end of al-Ghouta battle and the defeat of Jihadists, Moscow is reaching its objectives in the Levant.
Despite the US, the EU and the mainstream media gathering to attack him and try to demonise his policy, the Russian President Vladimir Putin can now say:âveni, vidi, viciâ.
The US estimated that Russia, by 2020, would be too strong militarily and economically to be isolated or weakened. This is why Washington tried its best to surround Russia and âcut its legs offâ much before and close the oceans toits commerce and to its Chinese ally.
The last US attack, while hiding behind the EU, to attract Ukraine intothe European orbit and stop the flow of the Russian gas to Europe â a vital resource of the Russian economy â was in 2014 and this pushed the Russian bear to wake up and decide to act and react accordingly.
Moreover, in 2015, the US strikes a nuclear deal with Iran â putting an awful lot of pressure on the EU to accelerate its approval and finalise the deal â in an attempt to separate Iran from Russia. However, the Iranian Leader Sayyed Ali Khaminei was adamant: âThere would be no talks involving any other dossier than the nuclear one. We donât and will never trust the Americansâ.
Avec la fin de la bataille dâal-Ghouta et la dĂ©faite de djihadistes, Moscou est dâatteindre ses objectifs dans le Levant. MalgrĂ© les Ătats-Unis, lâUnion europĂ©enne et les grands mĂ©dias, rassemblement pour lâattaquer et tenter de diaboliser sa politique, le PrĂ©sident russe Vladimir Putin peut maintenant dire : « veni, vidi, vici ». Aux Ătats-Unis a estimĂ© que la Russie, dâici Ă 2020, serait trop forte militairement et Ă©conomiquement Ă ĂȘtre isolĂ© ou affaiblie. Câest pourquoi Washington a essayĂ© de son mieux pour encercler la Russie et « couper ses jambes » beaucoup avant et fermer les ocĂ©ans Ă son commerce et son chinois allient. La derniĂšre attaque amĂ©ricaine, tout en se cachant derriĂšre lâUE, pour attirer lâUkraine dans lâorbite europĂ©enne et arrĂȘter lâĂ©coulement du gaz russe vers lâEurope â une ressource vitale de lâĂ©conomie russe â Ă©tait en 2014 et cela a poussĂ© la Russie portent pour rĂ©veiller et dĂ©cider dâagir et de rĂ©agir selon ly. En outre, en 2015, les Etats-Unis frappe un accord nuclĂ©aire avec lâIran â mettre Ă©normĂ©ment de pression sur lâUnion europĂ©enne Ă accĂ©lĂ©rer son approbation et finaliser la transaction â dans une tentative…
Cependant, les Iraniens Leader Sayyed Ali Khaminei a Ă©tĂ© catĂ©gorique : « il nây aurait aucune nĂ©gociation impliquant nâimporte quel autre dossier, celui du nuclĂ©aire. Nous nâet nâapprouveront jamais les amĂ©ricains ».
The US looked like a generous donor helping Iran to reopen its doors to the world without paying any price in Washington. This is why Donald Trump is now trying to find ways to revoke it, a deal he sees of financial and political benefit only to Europe and not to the United States. Iran is ready for a partnership with Europe but rejects US dominance.
Trump is even blackmailing Europe by threatening to impose high taxes on its products if the old continentdoesnât go along with the US policy. He has asked the European countries to decide : either they prefer to do business with Iran or with the United States.
President Trump has not understood, to date, that with or without the nuclear deal, Iran is heading towards a wide partnership with Russia and China. Beijing needs a reliable source of energy, an exit to the oceans and a window to the Mediterranean market. Iran can provide that and enjoy the colossal Chinese economic benefits, its market, and its support.
Les Ătats-Unis ressemblaient Ă un gĂ©nĂ©reux donateur aider lâIran Ă rouvrir ses portes au monde sans avoir Ă payer nâimporte quel prix Ă Washington. Câest pourquoi Donald Trump essaie maintenant de trouver des façons de les rĂ©voquer, une affaire, il voit des avantages financiers et politiques seulement vers lâEurope et non aux Ătats-Unis. LâIran est prĂȘt Ă un partenariat avec lâEurope mais rejette la domination amĂ©ricaine. Trump est mĂȘme exercer un chantage sur lâEurope en menaçant dâimposer des taxes Ă©levĂ©es sur ses produits si le vieux continent ne va pas avec la politique amĂ©ricaine. Il a demandĂ© les pays europĂ©ens de dĂ©cider : soit ils prĂ©fĂšrent faire des affaires avec lâIran ou avec les Ătats-Unis. Le PrĂ©sident Trump nâa pas compris, Ă ce jour, que, avec ou sans lâaccord sur le nuclĂ©aire, lâIran se dirige vers un large partenariat avec la Russie et la Chine. Beijing a besoin dâune source fiable dâĂ©nergie, une sortie vers les ocĂ©ans et une fenĂȘtre sur le marchĂ© mĂ©diterranĂ©en. Iran peut prĂ©voir quâet apprĂ©cier les avantages Ă©conomiques chinois colossales, son marchĂ© et son soutien.
Iran didnât only accept President Obamaâs gift, it decided to face the US on the battlefield through the USâs Syrian proxies and its plans to destabilise the Levant. By sending Iranian Special Forces and relying on its allies (Hezbollah, Iraqi groups and others), Iran and Russia managed to defeat ISIS and al-Qaeda in many battles in Syria, Iraq and Lebanon.
The US lost one Syrian city after another despite its hopeless attempts at the UN, and despite its arming of the jihadists. The US asked Europe to open its doors to allow radicals to take the step of becoming jihadist extremists and go into action. It also, over the years, asked Turkey to open its borders to allow the flow of these future jihadists and old al-Qaeda guards to move by waves into Syria to destabilise the Syrian government.
Not only that, it has offered its CIA training to jihadists in Jordan and Turkey and asked Saudi Arabia and Qatar to pay billions of dollars to promote the success of âThe New Jihadist Middle Eastâ. And lastly, the US is manipulating the mainstream media. For the first time in history, we see a general manipulation of the media in a democratic country, with loss of credibility, much turning of « blind eyes » and fake news â and not just regarding Syria.
LâIran nâa pas acceptĂ© seulement cadeau du prĂ©sident Obama, il a dĂ©cidĂ© de faire face aux Etats-Unis sur le champ de bataille Ă travers les Etats-Unis du syrien proxies et ses plans visant Ă dĂ©stabiliser le Levant. En envoyant des Forces spĂ©ciales iraniennes et en sâappuyant sur ses alliĂ©s (le Hezbollah, des groupes irakiens et autres), lâIran et la Russie a rĂ©ussi Ă vaincre ISIS et al-QaĂŻda Ă de nombreuses batailles en Syrie, Irak et Liban. Les Ătats-Unis a perdu une ville syrienne aprĂšs lâautre malgrĂ© ses tentatives dĂ©sespĂ©rĂ©es Ă lâONU, et son armement des djihadistes. Les Etats-Unis a demandĂ© Ă lâEurope Ă ouvrir ses portes pour permettre des radicaux pour passer Ă lâĂ©tape de devenir extrĂ©mistes djihadistes et passer Ă lâaction. Il Ă©galement, au cours des annĂ©es, a demandĂ© Ă la Turquie dâouvrir ses frontiĂšres pour permettre lâĂ©coulement de ces futurs djihadistes et anciens gardes dâal-QaĂŻda de passer par les vagues en Syrie de dĂ©stabiliser le gouvernement syrien. Non seulement, il a offert sa formation de CIA de djihadistes en Jordanie et en Turquie et a demandĂ© lâArabie saoudite et le Qatar Ă payer des milliards de dollars pour favoriser la rĂ©ussite de « The New Jihadist Middle East. Et enfin, aux Ătats-Unis sont de manipuler les mĂ©dias traditionnels. Pour la premiĂšre fois dans lâhistoire, nous voyons une manipulation gĂ©nĂ©rale des mĂ©dias dans un pays dĂ©mocratique, avec une perte de crĂ©dibilitĂ©, beaucoup de tournage de « les yeux des aveugles » et fausses nouvelles â et pas seulement en ce qui concerne la Syrie.
Moscow, Damascus and Tehran rejected many âred linesâ imposed by the US on Syria (on the Tanf Syrian-Iraqi borders, the US forces imposed a safety parameter of 50 miles. Iran kept the distance but surrounded the US forces from the north, west and south). In fact, the war in Syria was far from being a civil war but the transposition of a worldwide war between two axes: but only one can win.
Russia moved forward and concluded a deal with the Syrian government to exploit its oil and gas resources. Iin Syria, energy wealth is estimated as follows: 63% on land and 37% in the Mediterranean, in the 14 richest blocks opposite Tartus and Lattakia with a production estimated above that of Kuwaiti oil production. On land, Syriaâs energy is distributed as follow: 47% in al-Badiya, 2% in Aleppo, 12% in Deir-Ezzour, and 2% in the Golan. Syria can compete with Iraq and even Iran, with its energy in full production once the war is over.
The US establishment is finding it difficult to digest seeing this huge fortune in the hands of a Syrian government, and an ally of Russia and Iran, and, which above all, rejects US dominance and control.
Moscou, de Damas et de TĂ©hĂ©ran a rejetĂ© plusieurs « lignes rouges » imposĂ©es par les Etats-Unis sur la Syrie (aux frontiĂšres syrienne Tanf iraquiens, les forces amĂ©ricaines ont imposĂ© un paramĂštre de sĂ©curitĂ© de 50 milles. Iran gardĂ© la distance mais entourĂ© des forces amĂ©ricaines du Nord, Ouest et Sud). En fait, la guerre en Syrie Ă©tait loin dâĂȘtre une guerre civile mais la transposition dâune guerre mondiale entre deux axes : mais seul peut gagner. La Russie avance et conclut une entente avec le gouvernement syrien Ă exploiter ses ressources pĂ©troliĂšres et gaziĂšres. IIN Syrie, richesse de lâĂ©nergie est estimĂ©e comme suit : 63 % sur terre et 37 % en MĂ©diterranĂ©e, dans les 14 blocs plus riches en face de Tartous et LattaquiĂ©, avec une production estimĂ©e supĂ©rieure Ă celle de la production de pĂ©trole koweĂŻtien. Sur terre, lâĂ©nergie de la Syrie est distribuĂ© comme suit : 47 % en al-Badiya, 2 % Ă Alep, Deir Ezzour 12 % et 2 % dans le Golan. La Syrie peut rivaliser avec lâIrak et lâIran mĂȘme, avec son Ă©nergie en pleine production, une fois la guerre terminĂ©e. La mise en place aux Ătats-Unis a du mal Ă digĂ©rer voir th.
Actually, in 2006, the ex-US Secretary Condoleezza Rice said: âIt is time for a new Middle EastâŠWe shall win, they shall loseâ. It was the time Israel attacked Lebanon so the country submitted to US control and dominance. Israel failed when the Lebanese resistance stood against its attempt to invade the country for the third time and the âaxis of the resistanceâ prevailed. This pushed the US to use different tactics (called âthe soft warâ), relying on proxies and locals in the Middle East rather than pushing its own army that drastically failed in Afghanistan and Iraq.
It was clear that Washington is militarily capable of invading any country in the Middle East but it canât keep its forces there for long. This is when it was necessary for the US establishment to use more subtle technique: âcold steelâ, rather than firearms They promoted the slogan of âdemocracyâ or âfreedom of expressionâ, or âfreedom of religionâ, or even « allowing youths to express their concern about human rights »
En fait, en 2006, SecrĂ©taire dâĂtat Condoleezza Rice des Ătats-Unis a dĂ©clarĂ© : « il est temps pour un nouveau Moyen-Orient… Nous allons gagner, ils perdront ». CâĂ©tait que le temps IsraĂ«l attaquĂ© Liban alors que le pays nous soumis Ă contrĂŽle et domination. IsraĂ«l a Ă©chouĂ© lorsque la rĂ©sistance libanaise sâĂ©levait contre sa tentative dâenvahir le pays pour la troisiĂšme fois et « lâaxe de la rĂ©sistance » a prĂ©valu. Cela a poussĂ© les Etats-Unis Ă utiliser des tactiques diffĂ©rentes (appelĂ©s « la guerre douce »), en sâappuyant sur les procurations et les habitants du Moyen-Orient plutĂŽt que de pousser sa propre armĂ©e qui nâa pas radicalement en Afghanistan et en Irak. Il Ă©tait clair que Washington est militairement capable dâenvahir tous les pays du Moyen-Orient, mais il ne peut pas garder ses forces pour longtemps. Câest quand il Ă©tait nĂ©cessaire pour la mise en place aux Ătats-Unis dâutiliser plus subtile technique : « cold steel », plutĂŽt que des armes Ă feu, ils ont promu le slogan de la « dĂ©mocratie » ou « libertĂ© dâexpression », ou « la libertĂ© de religion », ou mĂȘme « permettant aux jeunes dâexprimer leur prĂ©occupation sur les droits de lâhomme »
All these were fake slogans â regardless of their righteous titles â and were directed towards every single country unwilling to accept the US policy and control. This is where the âArab Springâ (or Tsunami) hit the Middle East with the support of the US Secretary of State and the CIA who financed âschools of revolution and activismâ.
Tous ces Ă©taient fausses slogans â quelles que soient leurs titres justes â et ont Ă©tĂ© dirigĂ©s vers chaque pays refuse dâaccepter la politique amĂ©ricaine et le contrĂŽle. Câest oĂč le « Printemps arabe » (ou Tsunami) a frappĂ© le Moyen-Orient, avec le soutien de la SecrĂ©taire dâEtat amĂ©ricaine et la CIA qui a financĂ© les « Ă©coles de la rĂ©volution et lâactivisme ».
Revolutions were a new phenomena using one slogan with different colours and were called the âColour revolutionsâ: in Georgia (Rose), Ukraine (Orange), Iraq (Purple), Kyrgyzstan (Tulip), Lebanon (Cedar), Belarus (Jeans), Iran (Green), Egypt (Lotus)âŠ
In the Middle East, the US called Google for help, supported social media availability and investing 30 million dollars to support Muslim youth through the internet and invited activists to rise in their respective countries. In June 2011, US Secretary of State Hillary Clinton described the internet as âthe Che Guevara of the 21st century in the Arab Spring uprisingsâ.
George W. Bush, Barack Obama and now Donald Trump all are following the same policy with different tactics, opening the road to changes in the Middle East by trying to remove dictators and replace these with Jihadists or with other dictators. The âmanagement of savageryâ (attributed to al-Qaeda and speaking about how to create a failed state and take advantage by moving towards the leadership of the country) was more applied by the US establishment than by the jihadists who wrote about it.
RĂ©volutions Ă©taient un phĂ©nomĂšne nouveau en utilisant un slogan avec diffĂ©rentes couleurs et sâappelaient les « rĂ©volutions de couleur » : en GĂ©orgie (Rose), Ukraine (Orange), Irak (violet), Kirghizistan (tulipe), Liban (cĂšdre), BĂ©larus (Jeans), Iran (vert), Egypte (Lotus)… Au Moyen-Orient, les Ătats-Unis appelĂ© Google Ă lâaide, prise en charge de disponibilitĂ© des mĂ©dias sociaux et investir 30 millions de dollars pour soutenir la jeunesse musulmane par le biais de lâinternet et les militants invitĂ©s Ă monter dans leurs pays respectifs. En juin 2011, SecrĂ©taire dâEtat amĂ©ricaine Hillary Clinton a dĂ©crit lâinternet comme « le Che Guevara du XXIe siĂšcle dans les soulĂšvements du printemps arabe ». Bush, Barack Obama et maintenant de Donald Trump tous suivent la mĂȘme politique avec des tactiques diffĂ©rentes, ouvrant la voie Ă des changements au Moyen-Orient en essayant de supprimer les dictateurs et remplacer ces djihadistes ou avec dâautres dictateurs. La « gestion de sauvagerie » (attribuĂ©e Ă al-QaĂŻda et parler de comment crĂ©er un Ă©chec dâĂtat et profiter en dĂ©plaçant envers…
Obama saw the âIslamic Stateâ growing in Iraq, moving to Syria, watched it occupying Iraq, allowed Jihadists to travel to the Middle East, opened all Saudi jails on condition jihadist extremists imprisoned are shipped to Syria. For one entire year, with â70 countries in a coalition fighting against ISISâ in Syria, the group was in fact expanding and increasing its wealth by selling increasing quantities of oil. All that to stop Iran and Russia, and create failed states (as in Libya) and fight Muslims with Muslims.
But Moscow, Beijing and Tehran knew that Jihadists must be stopped in the Levant before they had the chance to move to their own countries. Of course, President Medvedev made a mistake in 2010 by allowing the fall of Libya and with it the severance of an important source of energy. The US and the EU were fully aware of the presence of extremists in Benghazi but, regardless, have supported these extremists and allowed the destruction of the Libyan army at the beginning of the âRevolutionâ.
Obama a vu la culture de « Etat islamique » en Irak, se dĂ©plaçant vers la Syrie, ont regardĂ© il occupant lâIrak, a permis des djihadistes pour se rendre au Moyen-Orient, a ouvert Ă toutes les prisons saoudiennes sur djihadiste condition extrĂ©mistes emprisonnĂ©s sont expĂ©diĂ©es vers la Syrie. Pour une annĂ©e entiĂšre, avec « 70 pays dans une coalition luttant contre ISIS » en Syrie, le groupe Ă©tait en fait en expansion et augmenter sa richesse en vendant des quantitĂ©s croissantes de pĂ©trole. Tout ça pour arrĂȘter lâIran et la Russie et crĂ©er des Ătats dĂ©faillants (comme en Libye) et combattre les musulmans avec les musulmans. Mais Moscou, PĂ©kin et TĂ©hĂ©ran savaient que les djihadistes doivent ĂȘtre arrĂȘtĂ©s dans le Levant avant dâavoir la chance de se dĂ©placer dans leur propre pays. Bien sĂ»r, le prĂ©sident Medvedev a fait une erreur en 2010 en permettant Ă la chute de la Libye et avec lui la rupture dâune source importante dâĂ©nergie. Les Etats-Unis et lâUE Ă©taient pleinement conscients de la prĂ©sence dâextrĂ©mistes Ă Benghazi mais, quelles que soient, ont soutenu ces extrĂ©mistes et a permis la destruction de lâarmĂ©e libyenne au dĂ©but de la…
Lebanon, before Libya, managed to stay away from the USâs orbit and Russia, in 2006, was not yet ready to punch according to its weight. Libya was a Russian and a Chinese mistake at the UN and Russia believed it was not possible to do something to stop the process. But Syria is not going to be another Libya and Russia and China agreed, along with Iran, to stop once and for allthe US unilateral dominance at the gates of the Levant.
Part 3 to follow.
Proof read by: Maurice Brasher
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Liban, avant la Libye, a rĂ©ussi Ă rester Ă lâĂ©cart des Ătats-Unis pour lâorbite et la Russie, en 2006, nâĂ©tait pas encore prĂȘte Ă perforer selon son poids. La Libye Ă©tait un russe et une erreur chinoise Ă lâONU et la Russie croyait qu’il nâĂ©tait pas possible de faire quelque chose pour arrĂȘter le processus. Mais la Syrie ne va pas ĂȘtre une autre Libye et la Russie et la Chine ont convenu, ainsi que de lâIran, pour arrĂȘter une fois pour toutes la domination unilatĂ©rale amĂ©ricaine aux portes du Levant.
Partie 3 Ă suivre.
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By @DarioAlok
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Posted on 28/03/2018 by Elijah J Magnier
Damascus â from Elijah J. Magnier: @ejmalrai
Russia introduced China to Syria during the war when the Chinese navy arrived in the Mediterranean and reached the shores of Tartous and Lattakia to send a message to America and its allies that the monolithic dominance of the world was over.
There are thousands of Chinese jihadists who fought with ISIS and al-Qaeda and Beijing was concerned, willing to see all these killed in Syria. Cooperation between the Chinese and the Syrian intelligence services was established. Damascus has a unique and a very rich bank of information about foreign fighters many countries in the world would like to have access to, since over 80 nationalities of foreign fighters were allowed into Syria in a failed attempt to topple the regime and establish an Islamic State.
La Russie a prĂ©sentĂ© Chine en Syrie pendant la guerre quand la marine chinoise sont arrivĂ©s en MĂ©diterranĂ©e et atteint les cĂŽtes de Tartous et LattaquiĂ© pour envoyer un message Ă lâAmĂ©rique et ses alliĂ©s qui prit fin la domination monolithique du monde. Il y a des milliers de chinois djihadistes qui ont combattu avec ISIS et al-QaĂŻda et PĂ©kin portait, dĂ©sireux de voir tous ces tuĂ©s en Syrie. CoopĂ©ration entre les chinois et les services de renseignement syrien a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e. Damas a un unique et une banque trĂšs riche dâinformations sur les combattants Ă©trangers de nombreux pays dans le monde voudrais avoir accĂšs, puisque plus de 80 nationalitĂ©s de combattants Ă©trangers ont Ă©tĂ© autorisĂ©es en Syrie dans une tentative de renverser le rĂ©gime et dâĂ©tablir un Ătat islamique.
But Washington is still trying to protect its position, refusing to give up on the crown of world domination it has enjoyed for over a decade and it is ready to fight against the âaxis opposing the USâ using other means outside Syria. The US establishment and its allies are expelling Russian diplomats and imposing sanctions on China and Iran. The US defeat in Syria is obviously very painful.
What Washington is pretending to ignore is that the world no longer believes in the USâs military muscles and that there are two potential countries, less arrogant and willing to create alliances rather than bullying weaker countries: Russia and China. These are gathering more allies against the US axis.
Mais Washington cherche toujours Ă protĂ©ger sa position, refusant de renoncer Ă la Couronne de domination mondiale elle jouit de plus dâune dĂ©cennie et il est prĂȘt Ă se battre contre « lâaxe sâopposant aux Ătats-Unis » par dâautres moyens Ă lâextĂ©rieur de la Syrie. La mise en place aux Ătats-Unis et ses alliĂ©s sont expulser des diplomates russes et imposant des sanctions contre la Chine et lâIran. La dĂ©faite des Etats-Unis en Syrie est Ă©videmment trĂšs douloureuse. Ce que Washington fait semblant dâignorer, câest que le monde ne croit plus aux Ătats-Unis de muscles militaires et quâil y a deux pays potentiels, moins arrogantes et dĂ©sireux de crĂ©er des alliances, plutĂŽt que de pays plus faibles de lâintimidation : la Russie et la Chine. Ceux-ci sont regroupent plus dâalliĂ©s contre lâaxe US.
The US is still living in the era of 1991 when the Soviet Union collapsed. Its strong decline continued until the arrival of President Vladimir Putin to power in 2000. Washington realised there is a new person at the Kremlin in the castle of the Tsars with a determined intention to restore the lost glory. Russia had only nuclear weapons at that time and nothing else but the will was strong for the Russian bear to wakeup from its hibernation.
Putin did not declare war on America but extended his hand and tried to build friendship or at least not enmity. But Washington saw in Moscow the potentiality to recover in a couple of decades and worked on slowing down the process or interrupting it if possible. This is why the US started to pull to its side many countries of the ex-Soviet Union which have declared independence and include these in NATO and in the European Union surrounding Russia.
Les Ătats-Unis vit encore Ă lâĂšre de 1991 lorsque lâUnion soviĂ©tique sâest effondrĂ©e. Sa forte baisse sâest poursuivie jusqu’Ă lâarrivĂ©e du prĂ©sident Vladimir Putin au pouvoir en 2000. Washington a rĂ©alisĂ© il y a une nouvelle personne au Kremlin dans le chĂąteau des Tsars avec une intention dĂ©terminĂ©e pour restaurer la gloire perdue. La Russie avait seulement des armes nuclĂ©aires Ă ce moment-lĂ et rien dâautre, mais la volontĂ© Ă©tait forte pour lâours russe Ă la rĂ©activation de son hibernation. Poutine nâa pas dĂ©clarĂ© la guerre sur lâAmĂ©rique mais tendit la main et a essayĂ© de construire lâamitiĂ© ou du moins pas dâinimitiĂ©. Mais Washington a vu Ă Moscou la potentialitĂ© de rĂ©cupĂ©rer dans une vingtaine dâannĂ©es et a travaillĂ© sur la ralentir ou interrompre si possible. Câest pourquoi les Etats-Unis ont commencĂ© Ă tirer vers son cĂŽtĂ© nombre de pays de lâex-URSS qui ont dĂ©clarĂ© lâindĂ©pendance et inclure ces derniers dans lâOTAN et dans lâUnion europĂ©enne autour de la Russie.
China, which includes cheap labor and can clone any commercial or military technology, like Russia has perceived Americaâs fear of its rapid economic development and wealth. Thus, the Chinese-Russian rapprochement was mainly created by the aggressive US policy towards the two countries, and this mainly because the American concentrate exclusively on military muscle when dealing with the World.
Washington has focused its naval control over the South China Sea and the Straits of Malacca, bringing back memories of its military presence during the Second World War with the attempt to tighten its pressure on Beijing. The US is aware of their naval superiority and know that China needs the sea for its commerce and for its supply of energy.
La Chine, qui comprend la main-d’Ćuvre bon marchĂ© et permet de cloner nâimporte quelle technologie militaire ou commercial, comme la Russie a perçu la peur de lâAmĂ©rique de son dĂ©veloppement Ă©conomique rapide et de la richesse. Ainsi, le rapprochement de la Chine et la Russie a Ă©tĂ© principalement crĂ©Ă© par la politique amĂ©ricaine agressive envers les deux pays et ce principalement parce que les militaires amĂ©ricains concentrĂ© exclusivement sur le muscle lorsquâil sâagit du monde. Washington a portĂ© son contrĂŽle naval de la mer de Chine du Sud et le dĂ©troit de Malacca, ramener des souvenirs de sa prĂ©sence militaire au cours de la seconde guerre mondiale avec la tentative de renforcer sa pression sur PĂ©kin. Les Ătats-Unis sont conscients de leur supĂ©rioritĂ© navale et savent que la Chine doit la mer pour son commerce et son approvisionnement en Ă©nergie.
China started to protect itself by setting up the Eurasian political and economic Shanghai Cooperation Organisation in June 2001 with the goal also to focus on economic initiatives, increase military and counter terrorism cooperation with intelligence sharing. This Cooperation includes about half of the Worldâs total population and the states (including five nuclear states) of China, Russia, Kazakhstan, Tajikistan, Uzbekistan, Kyrgyzstan, Mongolia, Iran, India and Pakistan â and rejected Washingtonâs and Tokyoâs request to be observers only.
China has gone to the countries affected by US policy to establish a rapprochement. Further, it established the âstring of Pearlsâ of states and islands for marine protection and encircled India, Japan and other American allies.
La Chine a commencĂ© Ă se protĂ©ger en mettant en place lâOrganisation de coopĂ©ration de Shanghai politique et Ă©conomique eurasienne en juin 2001 dans le but Ă©galement de se concentrer sur des initiatives Ă©conomiques, augmenter la coopĂ©ration militaire et contre le terrorisme avec lâĂ©change de renseignements. Cette coopĂ©ration comprend environ la moitiĂ© de la population totale du monde et des Ătats (y compris les cinq puissances nuclĂ©aires) de la Chine, la Russie, Kazakhstan, Tadjikistan, OuzbĂ©kistan, Kirghizistan, Mongolie, Iran, Inde et Pakistan â et rejetĂ© de Washington et de Tokyo demande Ă ĂȘtre des observateurs seulement. La Chine est allĂ© vers les pays touchĂ©s par la politique amĂ©ricaine dâĂ©tablir un rapprochement. En outre, elle a crĂ©Ă© le « collier de perles » des Ătats et des Ăźles pour la protection du milieu marin et encercle par Inde, Japon et autres alliĂ©es de lâAmĂ©rique.
The Indian Ocean sees the passage of 60% of the trade in oil from the Middle East, making the Straits of Malacca indispensable for China to protect. Therefore Beijing established relationships with Malaysia, Singapore, Myanmar, Coco islands, Bangladesh, Sri Lanka, Pakistan, and a presence in the African coast in Sudan and Kenya.
LâocĂ©an Indien voit le passage de 60 % du commerce du pĂ©trole du Moyen-Orient, rendant le dĂ©troit de Malacca indispensable pour la Chine Ă protĂ©ger. Beijing a donc Ă©tabli des relations avec la Malaisie, Singapour, Myanmar, Coco Ăźles, Bangladesh, Sri Lanka, au Pakistan et une prĂ©sence sur la cĂŽte africaine au Soudan et au Kenya.
Moreover, China revived the worldâs oldest overland trade route of the Han Dynasty called âthe Silk Roadâ. The modern Chinese Silk Road will provided a link to Beijing with the world for trade expected worth one trillion dollars (for 900 separate projects). The Silk Road reaches 11 cities in Europe and others in Africa by railway and pipeline and is expected to bring together seven Asian countries under the slogan âOne Belt, One Wayâ. It will offer gas and trade to China and will cover 70% of the planetâs population.
En outre, la Chine relancĂ© plus vieux commerce route terrestre du monde de la dynastie Han, appelĂ©e « route de la soie ». Route de la soie chinoise moderne seront dotĂ©s dâun lien Ă PĂ©kin avec le monde du commerce attendu dâune valeur de 1 billion de dollars (pour 900 projets distincts). La route de la soie atteint 11 villes en Europe et dâautres en Afrique par chemin de fer et de pipeline et devrait rĂ©unir des sept pays dâAsie sous le slogan « Une courroie, One Way ». Il offrira des gaz et le commerce en Chine et couvrira 70 % de la population de la planĂšte.
China is also part of the BRICS Group, which was established in 2009 and includes Brazil, Russia, India, China and South Africa, which account for about 40 percent of world production.
La Chine fait également partie du groupe BRIC, qui a été créé en 2009 et qui comprend le Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, qui représentent environ 40 pour cent de la production mondiale.
And last but not least, in 2013, China presented the Asian World Bank (AIIB) that was set up to strike America at the core and bring together 57 countries â including several European states â but excluding the United States and Japan, its staunch ally.
Et enfin et surtout, en 2013, la Chine a prĂ©sentĂ© la Banque mondiale (AIIB asiatique) qui a Ă©tĂ© mis en place pour frapper lâAmĂ©rique au coeur et Ă rassembler des 57 pays â y compris plusieurs Etats europĂ©ens â mais Ă lâexclusion des Ătats-Unis et au Japon, son alliĂ© indĂ©fectible.
The Asian International Bank â with $100 billion â aims to get rid of American financial control over the worldâs economy. Washington considered this move as provocative, aiming at finding alternatives to its control of the worldâs economy and financial that the United States has controlled for decades without any rival.
With its superficial but continuous sanctions, Washington believes it is capable of preventing the Eurasia Union (which begins from the Atlantic Ocean to the Indian Ocean, including six large states containing 3/4 of the worldâs energy), to trouble Russia and to bother China.
La Banque asiatique de International â avec 100 milliards de dollars, vise Ă se dĂ©barrasser du contrĂŽle financier amĂ©ricain sur lâĂ©conomie mondiale. Washington a considĂ©rĂ© ce mouvement comme une provocation, visant Ă trouver des solutions de rechange Ă son contrĂŽle de lâĂ©conomie mondiale et financier que les Ătats-Unis a contrĂŽlĂ© pendant des dĂ©cennies sans aucun rival. Avec ses sanctions superficielles mais continues, Washington estime quâil est capable dâempĂȘcher lâUnion de lâEurasie (qui commence de lâocĂ©an Atlantique Ă lâocĂ©an Indien, y compris six grands Ătats contenant 3/4 de lâĂ©nergie mondiale), Ă la Russie de lâennui et Ă peine de Chine.
Moreover, the US was thinking of creating a âMiddle Eastern NATOâ to counter the âShiite crescentâ and the âIranian threatâ. This idea was destroyed following the Saudi Arabia disastrous war on Yemen and because Middle Eastern countries are unable to unite politically, economically or militarily.
While the US is fighting and losing in Syria, most countries that rejected American hegemony are gathering together in one way or another. There is cooperation between these countries â as we saw above â to get rid of Washingtonâs dominance, arrogance and destructive foreign policy.
En outre, les Ătats-Unis pensait de la crĂ©ation dâune « OTAN du Moyen Orient » pour contrer le « croissant chiite » et la « menace iranienne ». Cette idĂ©e a Ă©tĂ© dĂ©truite aprĂšs la guerre dĂ©sastreuse de lâArabie saoudite sur lâYĂ©men et parce que les pays du Moyen-Orient sont incapables de sâunir politiquement, Ă©conomiquement et militairement. Alors que les Ătats-Unis sont combats et perdre en Syrie, la plupart des pays qui rejettent lâhĂ©gĂ©monie amĂ©ricaine sont rassemblant dâune maniĂšre ou dâune autre. Il y a coopĂ©ration entre ces pays â comme nous lâavons vu ci-dessus â se pour dĂ©barrasser de la domination, lâarrogance et destructrice de politique Ă©trangĂšre de Washington.
The US believes in changing regimes and directly â or through proxies â to occupy or control countries and impose a heavy protection fee to avoid toppling Middle Eastern monarchies (like Saudi Arabia as Donald Trump said himself). The US establishment is also manipulating youth and exploiting it under the title âFreedom activistsâ to guide them towards failing states, allowing extremists (Libya and both Syria and Iraq) to just get away with it).
America is deploying missiles everywhere where its military bases are deployed all over the world and has never thought of using its energy and power to support the economy and peace. It is only focused on controlling states and the sources of energy regardless of the consequences, because there is no accountability for its doing.
Les Ătats-Unis croit dans lâĂ©volution des rĂ©gimes et directement- ou par lâintermĂ©diaire de serveurs proxy â dâoccuper ou de contrĂŽler le pays et imposer un lourd protection frais pour Ă©viter le renversement des monarchies du Moyen-Orient (comme lâArabie saoudite comme Donald Trump dit lui-mĂȘme). The US mise en place est Ă©galement manipuler les jeunes et lâexploiter sous le titre « Les activistes de la libertĂ© » pour les guider vers les Ătats dĂ©faillants, permettant aux extrĂ©mistes (Libye et Syrie et Irak) pour simplement sortir avec elle). LâAmĂ©rique se dĂ©ploie des missiles partout oĂč ses bases militaires sont dĂ©ployĂ©s partout dans le monde et a jamais pensĂ© Ă utiliser son Ă©nergie et puissance pour soutenir lâĂ©conomie et la paix. Il est uniquement focalisĂ©e sur la lutte contre les Ătats et les sources dâĂ©nergie peu importe les consĂ©quences, car il nây a aucune responsabilitĂ© pour son accomplissement.
Failure is everywhere: Washingtonâs plan failed- as General Wesley Clark, retired 4-star U.S. Army general, Supreme Allied Commander of NATO during the 1999 War on Yugoslavia said â to occupy seven countries (Iran, Iraq, Syria, Lebanon, Libya, Somalia and Sudan), and its failure in Afghanistan, Iraq and Syria because it underestimated the reaction to its foreign policy.
However, it has largely succeeded in planting hate among the Muslim population, turning the objective of al-Qaeda (its goal to target the far enemy, i.e. the US) and replaced it with ISIS (the goal is to target the near enemy, i.e. minorities and other Muslims), reviving an animosity between Muslims that is 1400 year old. Today the majority of the western population believes the war in the Middle East is âbetween Muslims. Let them kill each otherâŠwho cares?â.
DĂ©faillance est partout : plan de Washington a Ă©chouĂ©-comme le gĂ©nĂ©ral Wesley Clark, Ă la retraite 4 Ă©toiles US Army, commandant gĂ©nĂ©ral, suprĂȘme des forces alliĂ©es de lâOTAN pendant la guerre de 1999 sur lâYougoslavie a dit â dâoccuper de sept pays (Iran, Irak, Syrie, Liban, Libye, Somalie et Soudan), et son Ă©chec en Afghanistan, Irak et Syrie parce quâil a sous-estimĂ© la rĂ©action de sa politique Ă©trangĂšre. Toutefois, il a largement rĂ©ussi Ă planter la haine parmi la population musulmane, en tournant lâobjectif dâal-QaĂŻda (son objectif pour cible lâennemi lointain, c’est-Ă -dire aux Ătats-Unis) et lâa remplacĂ© avec ISIS (le but est de cibler lâennemi proche, c’est-Ă -dire les minoritĂ©s et les autres musulmans), renouant avec une animositĂ© entre les musulmans qui est ĂągĂ©e de 1400 ans. Aujourd’hui la majoritĂ© de la population de lâOuest estime que la guerre au Moyen-Orient est « entre les musulmans. Laissez-les sâentretuent… qui sâen soucie ? ».
While the United States is selling for $110 billions weapons to Saudi Arabia to kill more Yemenis and threaten its neighbours (Qatar, Syria and Iran), Russia has signed 10 year contracts with China worth 600 billion dollars, and with Iran worth 400 billion dollars. Also, China has signed contracts with Iran worth 400 billion dollars. These contracts are aimed at economic cooperation, energy exchange; they promise an advanced economic future for these countries away from US dominance.
The US believes it can corner Russia, China and Iran: Russia has a 7,000 kilometre border with China, Iran is not Iraq and Syria is not Afghanistan. In Syria, the destiny of that a world be ruled by unilateralism is over. The world is heading toward pluralism.
The question remains: Is Washington prepared to accept its defeat and acknowledge that it has lost control of the world and pull out of Syria?
Alors que les Ătats-Unis se vend pour $110 milliards dâarmes Ă lâArabie saoudite de tuer plus dâyĂ©mĂ©nites et de menacer ses voisins (Qatar, la Syrie et lâIran), la Russie a signĂ© des contrats de 10 ans avec la Chine dâune valeur de 600 milliards de dollars et avec lâIran dâune valeur de 400 milliards de dollars. Aussi, la Chine a signĂ© des contrats avec lâIran dâune valeur de 400 milliards de dollars. Ces contrats visent Ă la coopĂ©ration Ă©conomique, bourse de lâĂ©nergie ; ils promettent un avenir Ă©conomique avancĂ© pour ces pays de la domination amĂ©ricaine. Les Ătats-Unis croit il peut accaparer la Russie, la Chine et lâIran : la Russie a une 7 000 kilomĂštres de frontiĂšre avec la Chine, Iran nâest pas lâIraq et la Syrie nâest pas lâAfghanistan. En Syrie, le destin de qui un monde gouvernĂ© par lâunilatĂ©ralisme est terminĂ©e. Le monde se dirige vers le pluralisme. La question demeure : Washington se prĂ©pare Ă accepter sa dĂ©faite et reconnaĂźt quâil a perdu le contrĂŽle du monde et sortir de la Syrie ?
Proof read by: Maurice Brasher
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