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    Biden pledges to recognize 1915 Armenian genocide

    Posted by: “pinar.enis” <pinar.enis>

    Biden pledges to recognize 1915 Armenian genocide

    President Donald Trump and past U.S. presidents have chosen to sidestep the issue.

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    Democratic presidential candidate Joe Biden. | Scott Olson/Getty Images

    By RAMSEN SHAMON

    04/24/2020 10:12 PM EDT

    Democratic presidential candidate Joe Biden said Friday he would pledge to recognize the Armenian genocide if elected president.

    President Donald Trump and past U.S. presidents have chosen to sidestep the issue.

    “If elected, I pledge to support a resolution recognizing the Armenian Genocide and will make universal human rights a top priority,” Biden said on Twitter.

    Trump, in a statement issued on Armenian Genocide Remembrance Day, did not call the 1915 slaughter genocide, instead referring to it as “one of the worst mass atrocities of the 20th century.”

    In December, the Senate passed a House resolution labeling the 1915 events as genocide. The Trump administration was quick to separate itself from congressional action on the issue by not formally recognizing the event. Such a decision could potentially harm relations with Turkey, a NATO ally and partner in a volatile region.

    When former President Barack Obama was an Illinois senator running for office, he said he would recognize the Armenian genocide if elected.

    “The Armenian Genocide is not an allegation, a personal opinion, or a point of view, but rather a widely documented fact supported by an overwhelming body of historical evidence,” Obama said at the time. “The facts are undeniable.”

    Ultimately the genocide was not classified as such under his administration.

    Samantha Power, Obama’s ambassador to the U.N., expressed remorse for the administration’s decision to not recognize the genocide in 2018.

    “I’m sorry,” Power said. “I’m sorry that we disappointed so many Armenian Americans.”

    Turkish President Recep Tayyip Erdogan has been adamant in not referring to the 1915 events as a genocide.

    Any such recognition would “endanger the future of [U.S.-Turkish] bilateral relations,” Erdogan spokesperson Fahrettin Altun said in 2019. Erdogan in 2014 referred to the 1915 events as “inhumane.”

    Rep. Ilhan Omar (D-Minn.) on Friday tweeted her support for the genocide resolution, despite voting present for the House’s resolution in October.

    The word “genocide” was coined in 1943 by Polish Jewish lawyer Raphael Lemkin who studied the massacres of Assyrians and Armenians and whose family was affected by the Holocaust.

    Historians estimate 3 million Armenians, Assyrians and Greeks were killed by the Ottoman Empire in the early 20th century. One hundred and five years later, Turkey continues to deny a genocide took place.

  • La nature contre-insurrectionnelle du déplacement forcé d’Arméni ens ottomans en 1915

    La nature contre-insurrectionnelle du déplacement forcé d’Arméni ens ottomans en 1915

    Pulat Tacar [mailto:tacarps@gmail.com]

    Sources sur la question arménienne

    mercredi 22 avril 2020

    La nature contre-insurrectionnelle du déplacement forcé d’Arméniens ottomans en 1915

    Lettre de l’ambassadeur de Russie à Paris à son ministre, 13 mars 1913, reproduite dans René Marchand (éd.), Un livre noir. Diplomatie d’avant-guerre d’après les documents des archives russes, novembre 1910-juillet 1914, Paris, Librairie du travail, 1923, tome II, p. 47 :

    « En cette affaire, les Arméniens [nationalistes] mettent toutes leurs espérances dans la puissante assistance de la Russie et ont la ferme intention de suivre en toutes choses les indications du gouvernement russe. »

    Discours prononcé par M. Bérézosvky-Olghinsky (considéré comme un agent provocateur tsariste par l’ambassadeur de France à İstanbul), le 7 avril 1913, à un banquet qui lui a été offert par des jeunes à Arméniens, à Bitlis (Anatolie orientale), Archives du ministère des Affaires étrangères, La Courneuve, microfilm P 16744 :

    « Vous savez bien sans doute que tous nos représentants dans la Turquie travaillent conjointement avec les Tachnakistes [Fédération révolutionnaire arménienne], par exemple à Van, Erzéroum [Erzurum], Bayazid, etc. […]

    N’entendez pas les promesses vagues de l’Angleterre, de la France et de l’Allemagne, qui vous font peut-être entendre beaucoup de choses par les missionnaires. La Russie ne veut, et n’a jamais voulu vous envoyer de missionnaires : elle préfère vous envoyer ses canons et ses soldats plutôt que des missionnaires. »

    Le vice-consul britannique à Van, Ian Smith, à Sir Louis Mallet, ambassadeur à İstanbul, 10 janvier 1914, reproduit dans Muammer Demirel (éd.), British Documents on Armenians (1896-1918), Ankara, Yeni Türkiye, 2002, pp. 635-636 :

    « Comme le sait Votre Excellence, ces trois partis [Fédération révolutionnaire arménienne, Hintchak et Armenakan/Ramkavar] se sont accordés, à Van, il y a six mois, pour mettre un terme à leurs divergences afin de traiter toutes les affaires concernant les intérêts généraux du Millet [de la communauté arménienne]. L’influence du parti Dachnakiste [la Fédération révolutionnaire arménienne], cependant, dépasse largement celle des deux autres, eu égard sa politique plus active et plus extrême. Il est bien organisé, dispose de revenus réguliers et apparemment considérables, qui lui viennent des souscriptions et il a ses agents à travers les villages arméniens du vilayet qui travaillent pour le parti et restent en contact avec le comité central de Van. Durant les dernières années, ce parti s’est activement occupé d’importer secrètement des armes de les distribuer parmi ses adhérents et partisans. Les pistolets Mauser sont leur arme favorite ; ils se cachent et [donc] s’importent facilement et ils peuvent être utilisés comme une carabine, leur tir ayant une portée qui va jusqu’à mille mètres. J’ai vu des Arméniens portant ouvertement ces armes dans le pays ; et bien que je n’aie pas vu de pistolets ou de fusils dans les quelques villages que j’ai eu l’opportunité de visiter, bon nombre de leurs habitants montraient par leur connaissance des différents types d’arme à feu qu’ils s’étaient familiarisés avec eux. À Van, on dit que les Arméniens sont maintenant mieux armés que les Kurdes, et il ne fait aucun doute qu’ils ont obtenu de nombreuses armes modernes, en sus des quelques vieux Martinis que le gouvernement [ottoman] a distribué dans chaque village. »

    Carte de la province de Van en 1914. Source : Justin McCarthy, Esat Arslan, Cemaletti Taşkıran et Ömer Turan, The Armenian Rebellion at Van, Salt Lake City, University of Utah Press, 2006, p. 4.

    Hovannès Katchaznouni (dirigeant de la Fédération révolutionnaire arménienne jusqu’en 1923, Premier ministre de la République d’Arménie de 1918 à 1919), The Armenian Revolutionary Federation Has Nothing to Do Anymore, New York, Armenian Information Service, 1955, pp. 5-6 (discours prononcé devant le congrès de la Fédération révolutionnaire arménienne à Bucharest, en avril 1923) :

    « Alors même que la Turquie n’était pas encore entrée en guerre — bien qu’elle en commençât les préparatifs — des groupes de volontaires arméniens se formèrent [à partir d’août-septembre 1914], avec beaucoup de zèle. Malgré la résolution prise par le comité central à Erzurum, quelques semaines plus tôt [en août], la Fédération révolutionnaire arménienne contribua de façon active à la mise en place de ces groupes, et en particulier à leur armement, contre la Turquie. […]

    À l’automne 1914, des bandes de volontaires arméniens s’organisèrent, et combattirent contre les Turcs, parce qu’ils [ses membres] ne pouvaient pas s’en empêcher. Ce fut le résultat inévitable de la mentalité que le peuple arménien avait lui-même développée pendant toute une génération : cette mentalité avait trouvé son aboutissement et s’exprimait.

    Si la formation des bandes fut une erreur, les origines de cette erreur doivent être cherchées beaucoup plus loin dans le passé. À présent, il est important de noter seulement cette évidence que nous [Fédération révolutionnaire arménienne-Dachnaktsoutioune, FRA-Dachnak] avons participé à ce mouvement de volontaires de la façon la plus large, en contradiction avec ce qui avait été décidé lors du congrès du parti. »

    « Le nouveau gouverneur de Van », Le Temps, 13 août 1915, p. 2 :

    « Les autorités russes du Caucase viennent de prendre une mesure qui aura une heureuse répercussion dans tous les milieux arméniens elles ont nommé au gouvernement du vilayet de Van le chef révolutionnaire bien connu Aram Manoukian. Né à Schouscha, dans 12 Caucase, vers 1877, ce dernier est une des figures les plus originales de ces régions si peu connues. Après des études secondaires dans l’école arménienne, au lieu de prendre le chemin de l’université, Aram prit celui des montagnes de Van, où il devint bientôt chef de bande. Ce fut longtemps la terreur des Turcs, et ses exploits tiennent de la légende. Arrêté enfin, en 1908, avec sa bande, il fut condamné à mort. La potence était déjà dressée; Aram et ses compagnons s’avancèrent fièrement au milieu d’une foule immense, quand l’annonce de la proclamation de la Constitution turque arriva. La population se précipita sur les soldats et leur arracha les condamnés.

    Alors. Aram changea de vie et s’adonna à l’enseignement. Professeur à l’école d’Ordou, il devint bientôt directeur des écoles de la région d’Aghtamar, fonda des bibliothèques populaires et des salles de lecture. La guerre vint le surprendre dans ces paisibles occupations il reprit les armes et se mit à la tête des insurgés de Van qui se sont emparés de cette ville. La Russie, en le nommant gouverneur de cette province, a voulu donner satisfaction à l’élément arménien, dont la collaboration fut si précieuse dans la lutte contre les Turcs. »

    Gaston Gaillard (journaliste), Les Turcs et l’Europe, Paris, Chapelot, 1920, p. 283 :

    « Après la prise de Van, les Arméniens offraient un banquet au général Nicolaïef, commandant en chef de l’armée russe du Caucase, et celui-ci, dans le discours qu’il prononçait à cette occasion, déclarait : “Depuis 1626, les Russes ont toujours travaillé à délivrer l’Arménie, mais les circonstances politiques les ont empêché de réussir. Aujourd’hui que le groupement des nations s’est radicalement modifié, on peut espérer que la libération des Arméniens s’accomplira.” Aram Manoukian, dit Aram Pacha, que le général Nicolaïef nommait peu après gouverneur provisoire de Van, lui répondait : “Lorsqu’il y a un mois nous nous sommes soulevés, nous comptions sur l’arrivée des Russes. Notre position était très périlleuse. Nous devions ou nous rendre ou mourir. Nous avons préféré mourir, mais, à un moment inattendu, vous êtes accouru à notre secours.” (1)

    (1) Hayassdan du 6 juillet 1915, n° 25. »

    Jean Schlicklin (correspondant du Petit Parisien en Turquie), Angora. L’aube de la Turquie nouvelle, Paris, Berger-Levrault, 1922, p. 143 :

    « Ainsi, les Turcs avaient affaire, non seulement à un ennemi extérieur puissant, mais à un ennemi intérieur organisé. Le front ottoman de l’est contre les armées du grand-duc Nicolas était déjà terriblement difficile à tenir. On se souvient qu’en 1897, M. Zinovieff, ambassadeur de Russie à Constantinople, avait signé avec la Sublime Porte un accord aux termes duquel aucune puissance étrangère, sauf la Turquie, n’avait le droit de construire des chemins de fer dans les régions limitrophes du Caucase. Cela équivalait à empêcher la Turquie, du moins pendant de longues années, d’organiser ces régions. »

    Communication de l’ambassade de Russie à Paris au ministère des Affaires étrangères, le 23 février 1915, reproduite dans Arthur Beylerian (éd.), Les Grandes Puissances, l’Empire ottoman et les Arméniens dans les archives françaises (1914-1918), Paris, 1983, p. 7 :

    « Le commandant en chef de l’armée [russe] du Caucase télégraphie à Petrograd qu’un représentant des Arméniens de Zeïtoun [Süleymaniye], arrivé à l’État-major de l’armée, a déclaré que près de 15 000 Arméniens étaient disposés à attaquer les communications turques, mais qu’ils manquaient de fusils et de munitions. Zeïtoun étant situé sur la ligne des communications de l’armée Erzeroum, il serait extrêmement désirable de faire diriger la quantité nécessaire de fusils et de munitions sur Alexandrette [İskenderun], où les Arméniens prendraient livraison. L’action projetée des Arméniens de Zeïtoun étant dans l’intérêt commun des pays de l’Entente, il serait peut-être possible, étant donné l’urgence de la situation et l’impossibilité d’introduire des armes directement de Russie, d’obtenir de la part des gouvernements français et anglais l’envoi des fusils et cartouches susmentionnés dans le port d’Alexandrette, à bord de transports français ou anglais.

    Les ambassadeurs de Russie à Paris et à Londres sont chargés de s’enquérir du sentiment des deux cabinets alliés au sujet des suggestions ci-dessus exposées et M. Isvolsky serait en conséquence vivement obligé à Son Excellence Monsieur Delcassé de vouloir bien lui faire connaître le point de vue du gouvernement de la République à cet égard. »

    Comité de la défense nationale arménienne, Note sur une opération militaire en Cilicie, 24 juillet 1915, reproduite dans Jean-Claude Montant (éd.), Documents diplomatiques français. 1915, tome III, 15 septembre – 21 décembre, Berne, Peter Lang, 2004, p. 98 :

    « Comme suite à notre note en date du 20 juillet et sur la demande de Son Excellence sir John Maxwell, commandant en chef des forces de Sa Majesté en Égypte, nous avons l’honneur de résumer ci-après le plan d’action du Comité de la défense nationale arménienne.

    Cette action se trouve réduite à une petite opération militaire et pourrait donner des résultats satisfaisants, en attendant que la demande de notre président, Son Excellence Boghos Nubar, relative à un débarquement sur les côtes de la Cilicie, puisse être accueillie en temps plus opportun. Qu’il nous soit cependant permis d’ajouter que ce débarquement n’aurait nécessité que l’emploi d’une force de 10 à 12 000 soldats alliés pour assurer : l’occupation d’Alexandrette [İskenderun], Mersine [Mersin] et Adana (avec les défilés), la jonction d’un corps de volontaires arméniens (10 000 environ) ainsi que le concours effectif de toute la population arménienne de cette région ; car dans une pareille éventualité, nous pourrions compter sur l’appui de 25 000 insurgés arméniens de la Cilicie et de 15 000 insurgés qui accourraient des provinces avoisinantes. Cette force considérable, de 50 000 au moins, réussirait à avancer au-delà même des frontières ciliciennes et constituerait certaine un important facteur pour kes Alliés [la Triple-Entente : Russie, Royaume-Uni, France]. Nous croyons faire une simple affirmation, maintes fois constatée, que en disant qu’en Turquie seules les populations arméniennes de l’Arménie [Anatolie orientale] et de la Cilicie [région d’Adana] ont des tendances insurrectionnelles très accentuées contre le régime turc. »

    Edward J. Erickson, introduction à Edward J. Erickson (dir.), A Global History of Relocation in Counter-Insurgency Warfare, Londres-New York, Bloomsbury, 2019, pp. 4-5 :

    « À l’aube du XXe siècle, les politiques contre-insurrectionnelles fondées sur l’évacuation contrainte et délibérée de populations civiles par des États émergèrent comme des pratiques viables et acceptables dans la guerre occidentale. Trois conflits, en particulier, constituèrent d’importants précédents pour le monde occidental pour la réponse face à des guérillas et des insurgés irréguliers. Ces guerres impliquèrent l’Espagne à Cuba (1895-1898), les États-Unis aux Philippines (1899-1902) [dans les deux cas contre les indépendantistes locaux] et la Grande-Bretagne en Afrique du Sud (1899-1902) [contre la guérilla des Boers, c’est-à-dire les descendants de Néerlandais]. Toutes trois virent évoluer des pratiques similaires, en termes stratégiques, opérationnels et tactiques, par les puissances occidentales. Au niveau stratégique, les puissances cherchaient la destruction des forces d’insurrection et de guérilla pour mettre fin aux soulèvements et, dans le cas des Boers, mettre fin à une guerre conventionnelle qui était entrée dans une phase de guérilla. En termes opérationnels, les puissances avaient pour principal dessein de séparer les guérilleros de leurs principales sources de soutien, c’est-à-dire les populations civiles favorables et ainsi de s’assurer la défaite des forces irrégulières, affaiblies par ce moyen. […] À divers degrés, ces campagnes furent des succès.

    La réinstallation comme stratégie et comme approche opérationnelle réapparut sous des formes variées durant les soixante-dix années suivantes. »

    Maxime Gauin, « Uneven Repression: The Ottoman State and its Armenians », ibid., p. 123 :

    « Le nombre total des insurgés arméniens demeure inconnu à ce jour, mais il peut être estimé à 25 000 à Van, selon l’ambassadeur étasunien Henry Morgenthau qui était loin d’être un ami des Turcs, et qui était encore moins un ennemi des Arméniens. Un dirigeant nationaliste arménien [Aram Turabian], qui était en contact direct avec ses homologues du Caucase, a donné comme estimation 30 000 pour la province de Bitlis. Comme il a déjà été expliqué, il semble y avoir eu 15 000 rebelles à Sivas, 15 000 à Zeytun et 25 000 dans la région de Çukurova. Ces chiffres ne tiennent pas compte des insurgés de Buras, Urfa et d’autres endroits où la population arménienne était forte. Dans ces conditions, et tant qu’une investigation systématique n’est pas menée dans les archives ottomanes et russes, 100 000 rebelles (sans compter les volontaires de l’armée russe) est une estimation prudente. Si ce n’était certainement pas la majorité de la population arménienne ottomane, c’était un chiffre énorme pour une armée qui se battait déjà sur plusieurs fronts. »

    Lire aussi :

    Nationalisme arménien et nationalisme assyrien : insurrections et massacres de civils musulmans

    Les nationalistes arméniens, des idiots-utiles de l’expansionnisme russo-tsariste

    Les massacres de musulmans et de juifs anatoliens par les nationalistes arméniens (1914-1918)

    L’évacuation meurtrière de 300.000 Arméniens d’Anatolie par l’armée russe et les nationalistes arméniens

    à avril 22, 2020

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  • I’m an Asian American doctor on the front lines of two wars: Coronavirus and racism

    I’m an Asian American doctor on the front lines of two wars: Coronavirus and racism

    “Where are you from?”

    Those are the first words out of my patient’s mouth when I ask how I can help her today. A lifetime of being asked this question as an Asian American has prepared me to simply reply, “I’m from here.”

    Usually that dissipates the conversation, but today, my patient adds, “I’m not racist, I just don’t want to get the virus.”

    I am an Asian American physician working in the emergency room at the University of California in San Francisco, and my experience is not isolated. As headlines continue to provide updates about the covid-19 virus overwhelming hospitals across the country, an overt wave of xenophobic and racist sentiment has also swept in.

    Early on, even before the coronavirus was officially labeled a pandemic, Asian commuters shared traumatic stories of harrowing public transits marked by racial slurs, spitting, and physical assaults from passersby. And on Sunday, a man wearings medical scrubs and an N95 mask blocking an anti-lockdown protest in Denver was told to “Go back to China”.

    Video shows standoff at Denver protest against stay-at-home order
    0:51
    People wearing scrubs stood in front of vehicles filled with protesters campaigning against Colorado’s stay-at-home order on April 19. (Marc Zenn via Storyful)

    Despite being on the front lines of this pandemic, Asian American health care workers are also subjected to this racism. Some patients have even asked my Asian nurses if someone “not from China” could take care of them.

    A month ago, after President Trump defended his use of the term “Chinese Virus,” I began to worry about the safety of my patients.

    I treated an elderly Chinese man who had been walking in the park with a mask on when he was spit on, pushed over and kicked. He was called “dirty,” and told to “Go back to China.” His arthritic hands were scraped and studded with gravel, and the bruise on his head seemed to be blushing into a deeper purple while I reached for the stool next to his bed. As he recounted the incident with a stoic calmness, the young Cantonese video interpreter paused before her eyes teared and voice cracked, apologizing for seeming unprofessional.

    I felt her pain, I felt our collective pain. While I am not Chinese American and recognize the hazard of grouping Asians, my identity as an Asian American from an immigrant family is as much defined by me, as it is perceived and imposed by others, including my own patients.

    When Trump uses the term “Chinese Virus,” the message to the public is to place blame abroad despite a dismal initial and ongoing public health response in the United States, and to allow xenophobia and racism to fuel public panic and fear.

    From my patient’s room, it does not seem so foolish to be aware of how words can turn into scars inflicted on another human. History has shown how dehumanizing people through analogies to rats or roaches can lead to both insidiously erosive racism and mass violence. In the aftermath of Ebola in 2014, anti-black sentiments comparing West Africans to animals increased, and black people with no affiliation with West Africa experienced racism from the larger public. While geography is important for epidemiologic study, these labels reduce a heterogeneous population with diverse cultural and ethnic backgrounds into one broad category that widens existing stigma.

    Last week, ads for Trump and Republican senators in difficult races blamed China as the common enemy who spread the virus. Imagery of Asian people filled the screen, reinforcing the label of “Chinese virus” and giving a face to blame for high unemployment in the United States amid a still rising death toll. Prior public health emergencies reveal how stigmatization of groups can be a common strategy for collective coping. However, it is precisely in these moments of crisis that we cannot let racism arouse fear and divert our attention from the true work at hand: taking care of each other.

    This racism and racialization of disease is not new in the United States, but our response can be. As we ask what lessons to gather from this pandemic, as we imagine what “new normal” we wish to build and fight for, I hope we will consider the power of our words and discourse.

    Only together, we can flatten the curve, and only together, we can prevent another curve of hate crime from rising. The covid-19 virus has revealed how interconnected our world is. Not just in the physical movement of patients spreading the virus, or the disrupted supply chains of protective equipment and ventilators, but also in the reverberations of our conversations, how everyday words from leaders can translate into real violence against innocent people.

    Instead of pointing fingers, amplifying fear and fracturing communities, could we care for each other and combat this racism in solidarity?

  • Istanbul deaths suggest a wider outbreak than Turkey admits/the true death toll may be much higher.

    Istanbul deaths suggest a wider outbreak than Turkey admits/the true death toll may be much higher.

    Turkey has surpassed China in its number of confirmed coronavirus cases, as the tally rose to more than 90,000 by Monday, with deaths reaching at least 2,140, according to official government figures. But the true death toll may be much higher.

    Officers and relatives carried a coffin in a special area of a cemetery that the government opened for coronavirus cases in Istanbul in late March.
    Credit…Bulent Kilic/Agence France-Presse — Getty Images

    Turkey has surpassed China in its number of confirmed coronavirus cases, as the tally rose to more than 90,000 by Monday, with deaths reaching at least 2,140, according to official government figures. But the true death toll may be much higher.

    Data compiled by The New York Times from records of deaths in Istanbul indicate that Turkey is grappling with a far bigger calamity from the coronavirus than official figures and statements indicate. The city alone recorded about 2,100 more deaths than expected from March 9 to April 12, based on weekly averages from the last two years, far more than officials reported for the whole of Turkey during that time.

    While not all those deaths are necessarily directly attributable to the coronavirus, the numbers indicate a striking jump in fatalities that has coincided with the onset of the outbreak, a preliminary indicator that is being used by researchers to cut through the fog of the pandemic and assess its full toll in real time.

    The government maintains that it acted swiftly, stopping flights and border crossings from five of the most affected countries in February and closing schools, restaurants and bars in mid-March when the first case of infection was confirmed.

    But by then, the statistics compiled by The Times show, the damage was done. And medical professionals say that Turkey did not do enough to halt international travelers, and neglected contact tracing and community care.

    In February, they did nothing, although it was known the disease was there,” Dr. Sinan Adiyaman, head of the Turkish Medical Association, said in an interview.

    The government announced its first death from Covid-19 on March 17. But the statistics compiled by The Times suggest that even around that time, the number of deaths overall in Istanbul was already considerably higher than historical averages, an indication that the virus had arrived several weeks earlier.

    Any death statistics in the midst of a pandemic are tricky to pin down and must be considered preliminary. Many European countries are engaged in trying to improve their death statistics, which they now acknowledge are incomplete.

    COUNTING CASES:

    Coronavirus cases have ballooned in Istanbul and Izmir, big cities with international business and tourism connections, amid questions about Turkey’s statistics.
  • CORONAVIRUS ,  British Research update: April 1, 2020

    CORONAVIRUS , British Research update: April 1, 2020

    Betula Nelson

    statistical results and correlations could be followed with the URL below..

    Research update: April 1, 2020

    The first results from our COVID-19 symptom tracking app show that losing your sense of smell or taste is a stronger predictor of coronavirus infection than fever.

    According to the NHS, the most common symptoms of coronavirus infection are fever (high temperature) and a new continuous cough.

    However, many people are also reporting symptoms such as aches and pains, chills, tiredness, headaches and diarrhoea. But there have also been plenty of anecdotal reports of patients suddenly losing their sense of smell or taste, particularly in the early stages of infection.

    Is loss of smell or taste a symptom of COVID-19?

    To find out more about the early warning signs of COVID-19, our researchers at King’s College London and ZOE have been analysing data from by nearly 2 million 400,000 ‘stay-at-home scientists’ who have been submitting daily health updates through the COVID-19 symptom tracking app.

    We found that of 400,000 people reporting one or more symptoms between 24-29th March::

    • 53% had fatigue or tiredness
    • 29% had a persistent cough
    • 28% suffered from shortness of breath
    • 18% had lost their sense of smell (anosmia) or taste
    • 10.5% were suffering from fever

    Of these 400,000 people, 1,702 had been given a test for COVID-19. 579 had tested positive, while 1,123 were negative.

    Doing a quick bit of maths tells us that of the people who were definitely infected by coronavirus (i.e. tested positive), nearly six in ten (59%) reported losing their sense of smell or taste compared with only around two in ten (18%) who tested negative.

    This map shows the hotspots in the UK where app users are reporting loss of smell or taste:

    Our team then crunched all the symptom data together to build a computer programme (model) combining data on loss of smell and taste, fever, persistent cough, fatigue, diarrhoea, abdominal pain and loss of appetite to predict whether someone is likely to be suffering from COVID-19 or not, even if they haven’t been tested for the virus.

    When we used the model to look across the 400,000 people who had reported symptoms but not yet had a COVID-19 test, we found that more than one in ten (13%) are likely to be infected by the virus based on their combination of symptoms.

    That adds up to an extra 50,000 individuals who are likely to have as yet unconfirmed COVID-19 infections.

    Why does COVID-19 cause loss of smell and taste?

    Our senses of smell and taste are closely intertwined. Most of what you taste when you eat and drink actually comes from its smell, rather than its effects on the tastebuds on your tongue.It’s not entirely clear why coronavirus infection leads to a loss of smell and taste.

    The key probably lies in the olfactory epithelium: a layer of neurons (nerves) and other supporting cells at the back of the nose that detect smelly chemicals in the air and relay this information into the brain.

    One idea is that the virus causes inflammation and swelling in the back of the nose, interfering with normal smelly sensations. Scientists at Harvard have also just published a pre-print (non-peer-reviewed results) suggesting that the coronavirus responsible for COVID-19, known as SARS-CoV-2, may infect the supporting cells in the olfactory epithelium that surround the neurons responsible for detecting scents.

    What should I do if I lose my sense of smell or taste?

    Loss of smell or taste is one of many symptoms of COVID-19, and people respond in different ways to infection (something we’re working hard to understand from the data we’re collecting).

    It’s important to remember that the common cold and other respiratory infections can also make you lose your sense of smell. Conversely, you may be infected with coronavirus without suffering any loss of smell or taste at all. And while loss of smell does seem to be a genuine early-warning sign of COVID-19, fever and coughing are still the most important symptoms to look out for.

    Our lead researcher Professor Tim Spector says, “When combined with other symptoms, people with loss of smell and taste appear to be three times more likely to have contracted COVID-19 according to our data, and should therefore self-isolate for seven days to reduce the spread of the disease.”

    Given the circumstances, the best advice for anyone noticing loss of smell or taste is to treat yourself as being infectious. That means following the Government guidelines and starting self-isolation to protect your family, the NHS and the wider community by stopping the spread.

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    Your data is protected under “General Data Protection Regulation” (GDPR) which extends beyond the standard requirements of US data protection regulations. Read more about how your data is protected and the security partners making it possible.

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    Watch our March 30th research update webinar. Doctors and clinical researchers Claire Steves and Tim Spector share an update on the insights they’re learning from the COVID Symptom Tracker and how we’re using it to aid the global health community.

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    As the COVID-19 coronavirus pandemic grips the United States, we are recruiting millions of citizen scientists across the nation. Our aim is to slow the outbreak of the disease and identify those at risk sooner. Here’s how you can help out from home.

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    The COVID symptom tracker has now been downloaded over 1.5 million times. As the number of contributors continues to grow we take a look at who they are.

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